La Celia Sánchez est un organoponique qui fait honneur au nom qu'elle porte. Photo : Pastor Batista Valdés
La Havane, 28 décembre (RHC) Le bilan annuel du Programme National d'Agriculture Urbaine, Suburbaine et Familiale, qui compte maintenant 37 calendriers, a déblayé le chemin analytique autour d'une activité qui est née pour produire du blé tout au long de l'année, à partir de lits couverts de légumes et de primeurs.
Les amateurs de statistiques pourront se satisfaire des 1 387 000 tonnes de produits récoltés (un chiffre supérieur aux prévisions), de l'augmentation de plus de 3 000 hectares ou de l'incorporation de 426 nouveaux organoponics.
La docteure en sciences Elizabeth Peña Turruellas, responsable nationale du mouvement, va cependant plus loin, en misant de manière convaincante sur des potentialités qui n'ont pas encore été atteintes cette année, avec une corrélation plus favorable entre le volume et la superficie, ou avec un meilleur comportement de la main-d'œuvre, une utilisation plus favorable de la journée de travail, une meilleure disponibilité des engrais et d'autres facteurs qui ont un impact direct sur les résultats.
Ce n'est pas un hasard si le ministre cubain de l'agriculture, Idael Pérez Brito, a appelé à perfectionner le modèle de gestion de ce mouvement qui, en outre, ne peut se contenter d'attendre que les intéressés viennent demander des terres, mais doit au contraire les attirer ou les motiver au préalable.
Aujourd'hui, Cuba honorera le nom de Celia Sánchez Manduley, fleur de la Révolution cubaine, lorsque l'agriculture urbaine « sera plantée » dans l'organoponique homonyme, pour confirmer pourquoi Sancti Spíritus a été choisie pour accueillir l'événement national, et pourquoi les rapports indiquent qu'il y a environ 20 mètres carrés par habitant, 191 installations dédiées à l'activité, et la certitude de ne pas manquer les 90 000 tonnes prévues dans le plan pour l'année (Source : Granma).