Les restes du journaliste Max Lesnik reposent dans le jardin de Mère Teresa de Calcutta, dans la Basilique Mineure du Couvent de Saint François d'Assise. Photos : Vladimir Molina Espada

La Havane, 23 avr. (RHC) Les restes du journaliste cubain Max Lesnik, décédé à l'âge de 94 ans à Miami, reposent aujourd'hui dans le jardin de Mère Teresa de Calcutta, dans la Basilique Mineure du Couvent San Francisco de Asís.

Après une cérémonie émouvante au cours de laquelle a été rappelé le travail inlassable de Lesnik pour la défense du pays caribéen, ses cendres ont été déposées, à sa demande, dans le jardin avec celles de son épouse Miriam Graciela Álvarez.

L'hommage au journaliste a été accompagné d'hommages floraux de la part du leader de la Révolution cubaine, Raúl Castro, du président Miguel Díaz-Canel, du commandant de la Révolution, Jos Ramón Machado, de ses proches et d'institutions nationales.

Selon la directrice de la communication du Bureau de l'historien de la ville, Magda Resik, « il faut parler de Max comme de l'homme engagé pour Cuba », qui a offert sa vie à la cause cubaine, bien qu'il ait reçu de multiples menaces de mort.

Resik a évoqué l'étroite amitié entre l'historien havanais Eusebio Leal (1942-2020) et Lesnik, qu'elle a décrit comme des conspirateurs innés en faveur de Cuba.

Pour sa part, Lorenzo Gonzalo, l'actuel directeur de Radio Miami Today, a déclaré que Lesnik était un travailleur infatigable, qui appréciait la capacité de débattre objectivement et entretenait des relations avec des personnes disposées à dialoguer.

 Gonzalo a également évoqué le lien qui unissait le journaliste cubain à son épouse Miriam, qu'il a décrite comme sa compagne éternelle.

" Pour parler de Max, il faut parler avec le drapeau cubain sur un bras et l'étoile sur l'autre ; pour parler de Max, il faut parler de lui dans l'action parce qu'il a toujours été un homme d'action », a-t-il souligné.

De même, le président de l'Institut cubain d'amitié avec les peuples, Fernando González, a rappelé que depuis l'Alianza Martiana, Lesnik a contribué au rapprochement entre les émigrés cubains de différentes générations et positions politiques par le dialogue.

« Sa dénonciation inlassable du blocus a permis de comprendre cette politique cruelle non seulement comme un nœud économique, mais aussi comme une tentative de briser l'âme de Cuba », a-t-il souligné.

Le Héros de la République, au nom des combattants anti-terroristes, connus sous le nom des Cinq, a souligné le soutien indéfectible de Lesnik à la lutte pour leur libération lorsqu'ils étaient injustement emprisonnés aux États-Unis.

La cérémonie d'hommage a réuni dans la basilique une représentation du gouvernement et du parti communiste de Cuba, le ministère des affaires étrangères, des organisations de masse, l'agence de presse latino-américaine Prensa Latina, l'Union des journalistes de Cuba, le Bureau de l'historien, le Centre Fidel Castro et la Casa de las Americas (Source:PL).