La Havane, 30 janvier (RHC).- Le président cubain Raúl Castro est rentré à La Havane après avoir participé au 3e Sommet de la CELAC, la Communauté des États Latino-américains et Caribéens qui s'est tenu à San José, la capitale du Costa Rica.
Peu avant son retour à Cuba, Raúl Castro s'est entretenu avec son homologue vénézuélien, Nicolás Maduro avec lequel il a évalué la marche de la coopération bilatérale dans divers domaines et des thèmes concernant les résolutions approuvées au cours du Sommet en faveur d'un développement et d'une unité régionales plus grands.
Toujours à San José, le chef de l'État cubain s'est également entretenu avec le président du Panama, Juan Carlos Varela qui l'a invité personnellement au Sommet des Amériques qui se tiendra en avril prochain dans ce pays.
Au troisième Sommet de la CELAC, Raúl Castro a réaffirmé la position de Cuba concernant les thèmes les plus importants de la situation internationale. Il a également exprimé la disposition de poursuivre le processus de normalisation des relations avec les États-Unis mais il a mis l'accent sur le fait qu'une des prémisses indispensables pour avancer dans ce domaine est la levée du blocus économique, financier et commercial que Washington fait subir à notre pays depuis plus de 50 ans.
Il a également remercié les représentants des pays latino-américains et caribéens qui ont assisté au Sommet, de leur solidarité avec Cuba.
Pour sa part, dans son discours, le président équatorien Rafael Correa a signalé :
«Comment peut-on accepter l'absurdité consistant dans le fait que le siège de l'OEA, l'Organisation des États Américains se trouve aux États-Unis, le pays qui maintient un blocus criminel contre Cuba, un blocus qui viole ouvertement la Charte de cette organisation et qui a été condamné, ni plus ni moins, qu'à 22 reprises aux Nations Unies ? La dernière condamnation date d'octobre 2014 avec l'appui de 189 des 193 pays membres de l'organisation.
Le blocus de Cuba constitue, sans aucun doute, la plus grave violation du Droit International, du Droit Inter-américain et des Droits de l'Homme dans notre continent.
Nous saluons l'annonce du rétablissement des relations diplomatiques entre Cuba et les États-Unis. Cette victoire du peuple cubain est une véritable leçon de dignité, de résistance et de souveraineté que Cuba transmet au monde. Cependant, cet horizon plein d'espoir ne doit pas nous faire oublier que Cuba est toujours victime d'une série de mesures inadmissibles qui portent atteinte à sa souveraineté et au droit international ».