Nations Unies, 26 mars (RHC).- Cuba considère que la reconstruction et le développement d'Haïti reste une dette envers le peuple de ce pays qui a été le protagoniste de la première révolution sociale du continent américain, après plusieurs siècles de colonialisme.
Prenant la parole à la 28e période de sessions du Conseil des Droits de l'Homme de l'ONU, Claudia Pérez, déléguée de la Mission Permanente de Cuba à l'ONU, à Genève, a mis l'accent sur l'importance vitale de s'occuper des besoins et des priorités de la population du peuple et du gouvernement haïtiens.
La fonctionnaire cubaine a de nouveau appelé les pays développés à tenir leurs engagements et à apporter l'aide nécessaire et les créanciers, à annuler la dette.
Claudia Pérez a relevé que Cuba réaffirme son engagement envers le peuple haïtien raison pour laquelle elle maintient sa coopération pour améliorer l'exercice d'importants droits économiques, sociaux et culturels.
Elle a également réaffirmé l'engagement de Cuba envers une coopération internationale authentique basée sur les Droits de l'Homme, sur l'absence de sélectivité et de politisation.
Claudia Pérez a souligné que son pays continue à appuyer la lutte pour l'établissement d'un ordre international plus juste, démocratique et équitable permettant d'éliminer les obstacles pour le plein épanouissement des personnes.
Elle s'est également référé à des projets de coopération auxquels participe notre pays comme l'Opération Miracle, le programme d'alphabétisation « Yo sí puedo » (Moi, oui, je peux) et les missions médicales dans 67 pays du monde y compris dans ceux touchés par l'ébola.