Washington, 30 novembre (RHC).- Des délégations de Cuba et des États-Unis tiennent aujourd'hui au siège du département d'État, à Washington, une nouvelle ronde de conversations sur le thème migratoire.

Elles passent en revue la marche de l'application des accords signés et dialoguent sur la coopération dans la lutte contre le trafic illégal d'êtres humains.

Un communiqué du ministère cubain des Affaires étrangères précise que la délégation de notre pays réaffirmera sa condamnation de la Loi de Rajustement Cubain et d'autres régulations connexes comme la politique de pieds secs-pieds mouillés et le programme à l'intention de Professionnels Cubains de la Santé, des alternatives qui encouragent l'émigration illégale vers les États-Unis.

Notre pays insistera aussi sur le fait que de telles politiques transforment les personnes qui quittent légalement notre pays en victimes de réseaux de trafiquants et du crime organisé, problématique qui affecte actuellement des milliers de Cubains qui se trouvent bloqués au Costa Rica et dans d'autres pays de la région.

La délégation cubaine est formée de la directrice générale des États-Unis au ministère cubain des Affaires étrangères, Josefina Vidal et l'Étasunienne, du sous-secrétaire d'État adjoint pour l'Amérique du Sud et Cuba, Alex Lee.

Pour sa part, le département d'État a réaffirmé dans une note de presse que le rétablissement des relations diplomatiques ainsi que les avancées dans le processus pour la normalisation des liens bilatéraux n'ont pas changé la politique migratoire envers Cuba.

Les conversations entre Washington et La Havane se déroulent sur la base des accords de 1994 et de 1995. Les deux parties ont alors pris l'engagement de maintenir un flux sûr, légal et ordonné de personnes. Nos deux gouvernements abordent ce thème depuis 1984.