Des nouvelles encourageantes au sujet du conflit en Syrie

Editado por Tania Hernández
2016-03-25 12:00:08

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Par Guillermo Alvarado

L'avancée des troupes gouvernementales en Syrie et la reconquête de la ville historique de Palmire, ainsi que le discret optimisme à Genève sur les négociations pour trouver une issue politique du conflit, sont des nouvelles encourageantes qui nous permettent de rêver à la fin de ce conflit armé qui a commencé il y a 5 ans et qui a été aiguisé par des puissances occidentales et certains pays arabes.

Palmire, dont les édifications gréco-romaines ont été déclarées Patrimoine de l'Humanité par l'UNESCO, a été occupée par l'État Islamique, groupe terroriste qui s'est livré à la destruction systématique des sites historiques irremplaçables, devant les yeux attristés de la communauté internationale.

Après les réussites de la campagne militaire russe coordonnée avec les autorités de Damas, les forces armées syriennes ont pu reprendre plusieurs zones qui étaient sous contrôle des extrémistes.

De plus, des conditions propices ont été créées pour l'installation à Genève d'une table de négociations entre des représentants du gouvernement de Bashar Al Assad et des groupes d'opposants armés dans le but de résoudre par la voie pacifique le conflit qui causé des centaines de milliers de morts et des millions de déplacés et de réfugiés et qui est à l'origine de l'une des pires calamités humanitaires des derniers temps.

La crise a commencé en 2011 lorsque des groupes d'opposition ont pris les armes grâce à l'appui des services d'intelligence des États-Unis et des pays de l'Union Européenne.

 

Israël, la Turquie et l'Arabie Saoudite se sont immédiatement impliqués au conflit car ils étaient tous intéressés au renversement du président Al Assad et à l'instauration d'un régime répondant à leurs intérêts géopolitiques.

Des spécialistes s'accordent à souligner que cet appui, qui a consisté à la remise d'armes, de moyens de transport et de technologie moderne des communications est à l'origine du surgissement des groupes extrémistes comme l'État Islamique ou le Front Al Nosra qui dans leur ensemble ont recruté environ 80 000 effectifs.

Beaucoup d'entre eux ont été entraînés par des spécialistes occidentaux. Dans leurs rangs on trouve aussi plusieurs milliers d'étrangers, surtout des Européens.

Une chose attire profondément l'attention. Comment un nombre si grand de personnes ont pu voyager avec des documents en règle, des visas et librement depuis d'autres régions du monde jusqu'en Syrie? Un frein a été mis à un tel flux lorsque le serpent terroriste a commencé à attaquer justement ceux qui l'ont aidé à couver l'œuf qui lui a donné naissance.

Les attentats de Paris et les plus récents à Bruxelles ont démontré la nécessité urgente de mettre un terme à cette violence. Il manque à voir s'il existe une véritable volonté politique d'attaquer ce mal depuis les racines. Nombreux pays occidentaux persistent cependant sur leur position. À savoir que pour aboutir à la paix en Syrie et dans la région, le départ du président Al Assad est indispensable.

La vérité est que pour obtenir la tranquillité dans cette région, il faut que ceux qui ont allumé l'étincelle de la violence s'abstiennent de continuer à le faire et que l'on permette au peuple syrien de décider librement de son sort, de reconstruire son pays martyrisé et de réconcilier sa population.



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