Des scientifiques de 3 pays mettent en question les troubles de santé allégués par des diplomates des USA

Editado por Francisco Rodríguez Aranega
2018-08-15 13:38:44

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L'ambassade des Etats-Unis à La Havane. Photo des archives.

La Havane, 15 août, (RHC).- La revue de l'Association des Médecins des États-Unis a publié ce mardi les lettres de 10 scientifiques de 3 pays qui mettent en question l'étude selon laquelle des diplomates nord-américains en poste à La Havane auraient souffert des troubles cérébraux à cause de l'émission de sons mystérieux.

Ces scientifiques s'accordent à signaler que le rapport publié au mois de février dans cette publication n'a pas tenu compte de l'hystérie collective comme l'une de possibles causes des symptômes allégués par les fonctionnaires nord-américains.

«De tels foyers psychologiques massifs ont lieu généralement dans des ambiances de grand stress et toutes les personnes impliquées commencent à montrer des symptômes physiques réels semblables » signalent des spécialistes des États-Unis, de la Grande Bretagne et de l'Allemagne cités par le site Internet Buzz Fid.

Les auteurs des lettres se sont référés dans ces termes au rapport médical qu'une équipe de l'université de Pennsylvanie a réalisé à la demande du gouvernement nord-américain.

Ce rapport affirme que le personnel de l'ambassade des États-Unis à Cuba a souffert de dommages cérébraux semblables à une commotion «après avoir écouté des bruits bizarres dans leurs foyers ou dans des hôtels de La Havane. »

Les experts en neurologie, neuro-psychiatrie et en neuro-psychologie auteurs des quatre lettres publiées par la revue de l'Association des Médecins des États-Unis s'accordent à souligner que l'étude de l'université de Pennsylvanie présente des défauts importants.

Ils expliquent que l'équipe de l'université n'a pas tenu compte de troubles communs qui auraient pu rendre malades ces personnes ou écarté les explications psychologiques de leurs symptômes.

Les lettres rendues publiques ce mardi s'avèrent la mise en question la plus récente de l'étude de l'université de Pennsylvanie utilisée dans une large mesure pour soutenir la décision de l'administration Trump de retirer la plupart de ses diplomates en poste à La Havane et d'expulser un bon nombre de diplomates cubains aux États-Unis.

 



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