Palmerola dans le collimateur

Editado por Reynaldo Henquen
2025-01-06 09:38:13

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Auteur : Roberto Morejón

L'annonce par le président élu américain Donald Trump de déportations massives de migrants a suscité une inquiétude logique dans de nombreux pays, dont le Honduras.

La présidente du Honduras, Xiomara Castro, a appelé à un dialogue sur ce sujet et d'autres questions avec l'administration qui prendra ses fonctions à Washington le 20 de ce mois.

Toutefois, elle a affirmé avec force qu'en cas d'expulsions massives, Tegucigalpa examinerait la situation des bases militaires américaines sur le sol hondurien.

Il ne s'agit pas d'une association hâtive mais plutôt d'une prise en compte par le gouvernement de Xiomara Castro du fait que son pays serait la cible d'une attitude hostile.

Par conséquent, le Honduras envisagerait de modifier sa coopération avec les Etats-Unis, notamment dans le domaine militaire où, selon la présidente, la puissance du Nord ne paie pas un centime pour l'existence de ces enclaves.

Les vues du chef d'État ne sont pas déconnectées de la réalité, puisque le magnat de l'immobilier réitère les menaces, la remise en question des alliés et des adversaires ainsi que les définitions extrêmes.

M. Trump s'est dit prêt à appliquer des droits de douane exorbitants aux produits mexicains et canadiens et a plaisanté avec beaucoup de mauvais goût sur l'assimilation possible de son voisin du nord en tant que 51e État de l'Union.

Le républicain a également intensifié sa rhétorique anti-chinoise et a averti que la puissance du Nord devrait réaffirmer son contrôle sur le canal de Panama.

Dans ce contexte agressif, la défense par le ministre hondurien des affaires étrangères, Enrique Reina, de ses compatriotes honduriens vivant aux États-Unis en fait partie.

Et l'expression courageuse de la chef d'État hondurienne qui prône une relation respectueuse et sans ingérence entre Washington et Tegucigalpa, même si elle reconsidérerait les liens si les extraditions devaient avoir lieu.

La déclaration du dignitaire hondurien a été critiquée par l'opposition politique locale, mais a été accueillie avec admiration et respect par de nombreuses personnes en Amérique latine.

Des articles de presse font état d'une prochaine réunion des ministres des affaires étrangères entre le Mexique et le Honduras pour aborder la question des migrations.

Cette réunion pourrait être accueillie favorablement, entre autres, par le Guatemala et le Salvador, qui comptent le plus grand nombre de personnes vivant sans papiers aux États-Unis.



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