L'Equateur termine 2024 comme la deuxième année la plus violente de son histoire

Editado por Maria Calvo
2025-01-02 15:49:50

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Ola de violencia en Ecuador acapara titulares de Medios de Prensa internacional. Imagen: Primicias

La Havane, 2 janvier, (RHC)- L'Équateur a terminé l'année 2024 avec 6 818 homicides, soit une réduction de 18 % par rapport à l'année précédente, mais la deuxième année la plus violente de son histoire, ont rapporté aujourd'hui les médias locaux.

Le taux d'homicides volontaires était de 38,4 % pour 100 000 habitants, a indiqué la station de radio Radio Pichincha, citant des sources officielles.

L'évasion de José Adolfo Macías (Fito), chef du gang criminel Los Choneros, en janvier de l'année dernière, a marqué le début d'une série d'événements violents qui ont conduit le président Daniel Noboa à déclarer l'existence d'un conflit armé interne.

Cette décision est toujours en vigueur, mais le gouvernement n'a pas été en mesure de la justifier de manière adéquate, selon la Cour constitutionnelle.

L'un des moments de violence qui a eu une portée mondiale s'est produit le 9 janvier, lorsqu'un groupe a attaqué la chaîne TC Televisión à Guayaquil et pris en otage des journalistes et des travailleurs en pleine émission en direct.

Tout au long de l'année 2024, l'exécutif a décrété états d'exception afin de déployer des forces de l'ordre, de police et militaires dans les zones les plus touchées par la criminalité organisée et la violence.

Les massacres à l’intérieur de prisons, les enlèvements, les extorsions et les disparitions forcées, comme celle des quatre mineurs de Guayaquil qui ont finalement été retrouvés morts, font partie de la crise à laquelle le pays est confronté, tout comme les allégations de torture, d'enlèvements, d'extorsions et de disparitions forcées.

En novembre, 17 prisonniers ont été tués au pénitencier du Littoral, le plus grand du pays, tandis qu'en septembre, une attaque aux drones a été déjouée à la prison de haute sécurité de La Roca.

Le 24 décembre, quelques heures avant Noël, un attentat avec délit de fuite à Manabí a fait un père et sa fille parmi les victimes, ce qui témoigne de l'insécurité persistante dans le pays.

Les autorités équatoriennes ont confisqué 277 tonnes de drogue, soit 70 tonnes de plus que l'année précédente, ce qui prouve que ce pays d'Amérique du Sud est un acteur clé du trafic international de stupéfiants, principalement à destination de l'Europe et des États-Unis.

Les experts en sécurité s'accordent à dire que le premier semestre 2025 sera marqué par les élections présidentielles, ce qui pourrait ralentir les mesures structurelles de lutte contre la violence.(Source: Prensa Latina)



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