Des candidats à la présidence de l'Equateur accusent Daniel Noboa de délit électoral

Editado por Reynaldo Henquen
2025-01-07 10:46:49

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La Havane, 7 janvier, (RHC)- Des candidats à la présidence de l'Equateur ont accusé lundi le Chef de l’Etat, Daniel Noboa, de contravention électorale.

Le président aspire à sa réélection pour le mandat 2025-2029 mais il a ignoré la demande d'autorisation d'absence avant la campagne, établie par la Constitution.

Le candidat du mouvement Construye, Henry Cucalón, a demandé au Conseil national électoral d'émettre une résolution clarifiant l'obligation de respecter l'article 93 du Code de la démocratie.

Cette norme établit que les dignitaires élus par le peuple ne peuvent être réélus qu'une seule fois, consécutivement ou non, au même poste, et que s'ils optent pour une réélection immédiate, ils doivent prendre un congé sans solde à partir du début de la campagne électorale.

«Personne ne peut exercer une fonction publique pendant la campagne électorale, car il s'agit d'un abus de fonds publics», a déclaré M. Cucalón.

Henry Kronfle, candidat du Parti Social Chrétien (PSC), a lancé un «appel urgent et ferme» au CNE pour qu’il dénonce l'infraction devant le Tribunal du Contentieux Electoral (TCE).

Luis Felipe Tillería, du mouvement Avanza, a pour sa part déposé une plainte contre le gouvernement devant ce tribunal pour des infractions électorales graves à l’encontre des principes démocratiques.

La conseillère du CNE, Elena Nájera, a insisté lundi sur le fait que l'institution «ne peut pas rester les bras croisés», après le refus de l'organe électoral, la semaine dernière, de se prononcer sur le caractère obligatoire des licences pour les autorités souhaitant se faire réélire.

La campagne pour les élections générales du 9 février a débuté dimanche, mais ni le président Noboa ni les élus de l'Action démocratique nationale (ADN), parti au pouvoir, n'ont accepté de quitter leur poste pour faire campagne.

Le ministre du gouvernement, José de La Gasca, a affirmé que le président n'a violé ni la loi ni la Constitution.

Le fonctionnaire a assuré que le chef de l'État n'est pas «constitutionnellement ou légalement obligé» de demander un congé, car il considère que pour Noboa il ne s'agit pas d'une réélection, puisqu'il est entré en fonction pour achever le mandat de l'ancien président Guillermo Lasso.

 

Source : Prensa Latina

 



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